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Les promesses des index génomiques sont tenues !Le 13/02/2019 |
Correspondance entre les évaluations génomiques de 7800 montbéliardes et leurs performances réelles constatées
L’évaluation génomique des femelles montbéliardes a été lancée en 2011. En 2014, une première étude de l’Institut de l’élevage avait démontré sur des effectifs certes modestes que les index génomiques des petites génisses correspondaient bien aux performances qu’elles réalisaient ensuite en tant que primipares. La même étude a été reconduite 5 ans plus tard sur des effectifs plus conséquents avec toujours pour objectif d’évaluer la correspondance entre les index génomiques des jeunes femelles au moment où les éleveurs prennent leur décision et les performances réelles dès leur première année de production.
L’étude porte sur 7 800 montbéliardes qui disposent d’une évaluation génomique 2016/2 avec une première lactation démarrée entre le 01/09/2017 et le 31/08/2018 et dont la durée est comprise entre 250 et 500 jours. Ces femelles sont primipares en 2018 et pour la plupart sont nées en 2015.
Lien entre les index génomiques et les performances
Pour tous les caractères étudiés, production (lait, taux), fonctionnels (cellules, fertilité, longévité, facilité de vêlage, vitesse de traite, tempérament) et morphologie le lien entre indexation génomique des femelles et leur performance est établi, en particulier sur les critères héritables comme les taux, le lait et la taille.
En lait, 1200kg d'écart d'index entre les classes extrêmes et 1300 kg d'écart de production en 1ère lactation.
En cellules, quand l'index génomique des génisses est inférieur à -1, les taux cellulaires moyens de la lactation dépassent les 250 000. à contrario, quand ils sont indexés au-dessus de +1, le comptage cellulaire est inférieur à 100 000 cellules.
En Développement de la mamelle, chaque augmentation de 6 points d'index génomique développement de la mamelle se traduit par une baisse moyenne de 0,5 points en pointage.
En taille, on constate un écart au sacrum de 10 cm entre les femelles qui avaient été indexées 85 (139cm) et celles indexées 120 (149cm).
Pour plus d'information, retrouvez la lettre de l'institut de l'élevage ICI